Manuel pratique de la culture maraîchère de Paris
- Tomtomb
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Manuel pratique de la culture maraîchère de Paris
Bonjour à tous, je viens de tomber sur un livre datant du XIXe siècle (1845) écrit par Moreau et Daverne, deux jardinier maraîcher de paris qui nous transmettent leur techniques de jardinage avant l'arriver des engrais chimiques et autres joyeusetés que le XXe siècle à inventé pour détruire nos sols.
L'ouvrage :
manuel pratique de la culture maraîchère de paris
J'aimerais connaitre vos avis sur ce livre et si certains d'entre vous le connaissaient déjà et s"en était inspiré pour leur culture.
L'ouvrage :
manuel pratique de la culture maraîchère de paris
J'aimerais connaitre vos avis sur ce livre et si certains d'entre vous le connaissaient déjà et s"en était inspiré pour leur culture.
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Saison 2016 // Saison 2015 // Saison 2014
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- nénesse 55
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Re: Manuel pratique de la culture maraîchère de Paris
Saludas,
Une belle référence en effet.
C'est la somme des protocoles dont sont issues les pratiques des jardiniers traditionnels pour lesquels la bêche est l'outil roi. D'où des besoins et coûts de main-d’œuvre pléthoriques. Avant la fertilisation des champs d'épandage d'Achères, les jardiniers professionnels concouraient à l'évacuation des fumiers urbains riches des déjections des transports hippomobiles. L'acquisition de ces fumiers représentaient une part importante des dépenses de fonctionnement. Notre époque a accouché du contraire. Ceux qui élèvent des chevaux sans être agriculteurs sont avides de jardiniers amateurs pour les débarrasser gratuitement de ces encombrants dont le dépôt sur plate-forme est payant. Un point pour nous.
Les milliers de cloches en verre ont été remplacées par des tunnels bien plus faciles à gérer. On y apprend aussi que les variétés cultivées ignoraient bon nombre de légumes fruits qui représentent une part importante de notre plaisir actuel. Par contre les choux et les raves en tous genres...
A l'inverse, la raiponce actuellement herbe sauvage comestible était cultivée.
Les couches chaudes et le bêchage sont les techniques fortes de ce maraîchage bio-intensif qui a encore ses praticiens même chez les adeptes du non travail du sol, de par le fait comme dirait JC Convenant. Pour confectionner une couche chaude, impossible d'ignorer la pelle et la vidange totale de la fosse.
J'ai bien aimé ce livre qui permet de se replonger dans des préoccupations qui témoignent d'une époque et nous éduque en prévenant les anachronismes dont sont coutumiers les ignorants. Il n'éveille pas de nostalgie sur le grand classique "c'était mieux avant". C'est un bilan de grand labeur conforme aux horaires et à la pénibilité de l'époque, indépendance ou pas, travail au grand air ou pas.
Une belle référence en effet.
C'est la somme des protocoles dont sont issues les pratiques des jardiniers traditionnels pour lesquels la bêche est l'outil roi. D'où des besoins et coûts de main-d’œuvre pléthoriques. Avant la fertilisation des champs d'épandage d'Achères, les jardiniers professionnels concouraient à l'évacuation des fumiers urbains riches des déjections des transports hippomobiles. L'acquisition de ces fumiers représentaient une part importante des dépenses de fonctionnement. Notre époque a accouché du contraire. Ceux qui élèvent des chevaux sans être agriculteurs sont avides de jardiniers amateurs pour les débarrasser gratuitement de ces encombrants dont le dépôt sur plate-forme est payant. Un point pour nous.
Les milliers de cloches en verre ont été remplacées par des tunnels bien plus faciles à gérer. On y apprend aussi que les variétés cultivées ignoraient bon nombre de légumes fruits qui représentent une part importante de notre plaisir actuel. Par contre les choux et les raves en tous genres...
A l'inverse, la raiponce actuellement herbe sauvage comestible était cultivée.
Les couches chaudes et le bêchage sont les techniques fortes de ce maraîchage bio-intensif qui a encore ses praticiens même chez les adeptes du non travail du sol, de par le fait comme dirait JC Convenant. Pour confectionner une couche chaude, impossible d'ignorer la pelle et la vidange totale de la fosse.
J'ai bien aimé ce livre qui permet de se replonger dans des préoccupations qui témoignent d'une époque et nous éduque en prévenant les anachronismes dont sont coutumiers les ignorants. Il n'éveille pas de nostalgie sur le grand classique "c'était mieux avant". C'est un bilan de grand labeur conforme aux horaires et à la pénibilité de l'époque, indépendance ou pas, travail au grand air ou pas.
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- Fleur de pipelette
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Re: Manuel pratique de la culture maraîchère de Paris
Récupéré.... à lire.