Bonjour,
Il suffira de saisir: les maladies du gazon:
La fusariose, et la moisissure des neiges
La rouille
La maladie des ronds de sorcières,
La maladie du fil rouge,
L’oïdium,
L’helminthosporiose
Etc..
Le Coronavirus ?
Faisons la connaissance des graminées (ou Poacées) qui sont des Monocotylédones et qui ont des racines fasciculées, c’est à dire un bouquet de racines qui se présentent comme une touffe de cheveux mais entre nous, mal peignée, la gamine…
Sauf que contrairement aux racines pivotantes ou aux racines traçantes, elles vont se développer plus facilement en fonction des conditions qui sont les leurs…
Molinia Caerulea la Molinaie des marais est capable de s’élever sur son pied, s’assurant ce que l’on appelle un touradon, pour échapper aux inondations trop longues..
Voir
https://fr.wikipedia.org/wiki/Touradon
Merci à Pierre Donadieu enseignant chercheur de l’ENSH Versailles de m’avoir accepté dans ses promenades..
Revenons dans nos jardins :
Qu’est ce que le gazon ? Voici une composition empruntée au site suivant:
http://www.desjardins-inspirations.fr/l ... il-du-sol/
Composition: 30% de ray-grass pour la rusticité et la densité, 35% de fétuque rouge traçante pour la pérennité du gazon, 20% de fétuque rouge gazonnante qui conservera une belle couleur verte en hiver, 10% de fétuque élevé pour la résistance à la sécheresse et 5% de trèfles pour la fixation de l'azote.
Ces graminées ont donc la possibilité d’adapter leurs racines à la demande… Nos tapis verts n’ont pas besoin de touradons mais nos herbes favorites gardent la possibilité d’adapter leur morphologie racinaire à leur terrain… Celui que nous leur avons fait
Et elles vont vite...
On comprend qu’à la création d’un gazon, l’arrosage sera donc primordial : il doit être long, pour leur apprendre à se diriger vers le bas où en principe se trouvera l’eau de réserve…
Il l’est ensuite et cela, pour la durée de vie d’un gazon, qui était considérée de trente ans.. Dans les années 70...
Mais il doit en être du gazon comme du reste, on fait du jetable...
Moi, je me pose bien moins de question, pousse ce qui veut…
Il vaut mieux arroser profond..
Autre caractéristique : assurer au gazon sur toute sa surface, de façon uniforme, au moins trente cm de profondeur de terre végétale.. 35 est bien.. Mais c’est encore mieux d’avoir au préalable installer dessous un lit de gravier qui servira de réserve d’eau.. C’est alors le Pérou sans avoir à prendre l’avion.…
Donc les graminées ont des racines qui ont des propriétés particulières, sur lesquelles on peut agir..
Et comme on veut un résultat propre et constant, ce qui n’est pas exactement ce que fait la nature, laquelle sait se faire désirer, il faut assurer à la construction de la pelouse cette égalité des chances..
Une terre franche à blé est déjà une bonne base.. On pourra et il sera conseillé de l’amender par un apport égal d’humus et de sable... C'est surtout selon nos moyens.
Et un peu d’engrais lent en profondeur..
Ensuite ?
Il n’est pas conseillé de tondre quand il fait chaud et surtout pas à ras… Pour ma part je pense qu’un gazon laissé à 5 cm au lieu de 3,5 cm protège par lui même ses jeunes pousses contre les brûlures du soleil.. Et que cette hauteur permet à l’herbe de créer aussi un matelas d’air…
En fait je ne suis pas catégorique sur la hauteur nécessaire du-dit gazon. Cela dépend un peu du site et de l’exposition, de l’usage aussi… Donc; il ne s'agit que de hauteurs présumées...
Je rappelle que les tondeuses hélicoïdales avaient la réputation du temps de mes grand-parents de mieux couper les brins d’herbes , ce qui fermait la porte aux parasites.. Du moins, limitait les risques.
Nous avons créé une pelouse de toute pièce sur un sol vierge en observant ces prérogatives… En fait, le sol rapporté était limoneux, pris dans les palmeraies avoisinantes... La terre a été posée à même un lit de roche, graveleuses.. C'était le désert...…
Il est vrai que ceux qui ont l'argent du pétrole voient la nature à leurs pieds et pas seulement la nature... Je parle d'expérience...
Mais notre commanditaire avait confiance en nous et en je ne sais quelle puissance dont on parle souvent mais que l'on ne voit jamais..
Nous avons donc pris ce que nous avions… Le sol que l’on trouve dans les palmeraies… Nous avons arrosé tous les soirs… Et le gazon était vert..
Nous étions entre la mer Rouge et le golfe persique… Pour être précis la ville était à mille mètres d'altitude, et nous avons bénéficié d'une fraîcheur relative le matin.. Nous avons gagné quelques souvenirs colorés le vendredi soir, quand nous remontions d'une virée à la mer Rouge et que nous nous apprêtions à gravir en voiture, évidemment une falaise presque haute de ces 1000 m sous les rayons du couchant..
évidemment, nous avons arrosé le soir... Tous les soirs, avec une eau désalinisée, pour être précis, et qui venait du golfe persique...
à plus